Lettre 2015 n°1 - Trouvons des solutions

Lettre du bâtonnier
 width=Madame, Messieurs les Bâtonniers, Chers Confrères, A l’occasion des nombreuses communications qui émanent de l’Ordre, et parmi celles du bâtonnier, j’avais pris soin de vous communiquer la « boîte à idées » que me transmettait Monsieur le Président du Tribunal de première instance Philippe Glaude, pour réduire les coûts et améliorer le fonctionnement de la justice, à l’ère de la disette budgétaire qui s’annonce. Les quelques observations de qualité que j’ai reçues me donnent à penser que la démarche conjointe du barreau et du Président Glaude n’a pas reçu l’écho ni l’attention qu’elle nécessite. C’est à nous, les praticiens, les femmes, les hommes du terrain judiciaire, de prendre des initiatives pour que l’appareil judiciaire fonctionne mieux, et à moindre coût. Vous trouverez à nouveau cette communication de Monsieur le Président Glaude, et je vous remercie vivement de la lire, de réfléchir à votre propre expérience et expertise, et nous faire part de vos observations, et propositions auxquelles nous porterons une particulière attention. A l’heure de l’augmentation de l’indemnité de procédure, de la TVA sur nos honoraires, de l’augmentation des droits de rôle, bref du questionnement de l’accès à la justice – qui a pris la direction de son contresens, c’est-à-dire d’une accélération sans limite du coût – quelle belle initiative que de reprendre le bon sens de la marche vers une amélioration de nos pratiques, dans l’intérêt du justiciable et donc « faire mieux avec moins …. » (Titre de l'article du Président d’AVOCATS.BE, Monsieur le bâtonnier Patrick Henry, dans le numéro spécial 6592 du 7 février dernier du Journal des Tribunaux)  Avec son autorisation, je joins cet article à la présente. Je me réjouis par avance de connaître votre contribution aux améliorations du service public de la justice. Je vous prie d’agréer, Madame, Messieurs les Bâtonniers, chers Confrères, l’assurance de mes sentiments confraternels. Le Bâtonnier de l’Ordre, André RENETTE.