La déontologie... mais encore ?
Déontologie (n. f.) : Ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession, la conduite de ceux qui l'exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients et le public (Larousse.fr).
La déontologie de l’avocat(e) lui confère une identité particulière qui le distingue d’un simple « marchand de droit ».
Elle offre la garantie d’un service de qualité et permet une totale confiance entre l’avocat(e) et son client.
Dans le cadre de son activité, l’avocat(e) est tenu(e) de respecter des règles et devoirs fondamentaux, sous la surveillance du Bâtonnier et des autres autorités de l’Ordre.
Son action s’articule autour de 3 principes fondamentaux :
1. L'indépendance |
En confiant vos intérêts à un(e) avocat(e), vous avez la garantie de son engagement total à vos côtés. En effet, l’avocat(e) ne dépend d’aucun pouvoir politique, économique ou judiciaire. Il(elle) vous conseille et vous défend librement, dans votre seul intérêt. L’indépendance lui permet de s’exprimer sans contrainte devant les tribunaux et lui donne le droit d’accepter ou de refuser une cause en âme et conscience (Article 26 du Codex et Article 1.1 et 1.2 du Code de Déontologie Avocats.be). |
2. La probité et la dignité | Votre avocat(e) doit s'abstenir de tout comportement, professionnel ou privé, susceptible de porter atteinte à l'honneur de sa profession (Article 26 du Codex). |
3. Le secret professionnel |
Le secret professionnel est l’un des piliers de la confiance entre l’avocat(e) et le client (Article 27 du Codex). L’avocat(e) ne peut divulguer ni être contraint de divulguer les informations qu’il reçoit et les confidences qui lui sont faites. Dans le même esprit, excepté quelques exceptions précisément déterminées, tant la correspondance que vous échangez avec votre avocat(e), que celle entre avocat(e)s est confidentielle et ne peut être produite en justice. Il peut donc négocier sous le couvert de la confidentialité, ce qui est souvent la clé de la réussite d'une négociation. |