Lettre 2012 n°8 - Une année judiciaire se termine ...

Madame et Messieurs les Bâtonniers, Chers Confrères, L’été est là et les vacances judiciaires - ou ce qu’il en reste - vont nous permettre de respirer, de nous ressourcer, et de nous délecter de tous ces moments dont le feu de l’année judiciaire nous prive trop souvent. L’interruption des permanences Salduz depuis le 1^er avril, la grève de l’aide juridique depuis le 9 mai, ont été des moments douloureux et importants dans l’histoire des barreaux. La Ministre de la justice a pris à l’égard des avocats des engagements écrits parfaitement précis, Monsieur le vice-Premier Ministre Didier Reynders a pris, lui aussi par écrit, les mêmes engagements, et Monsieur Benoît Lutgen, Président du CdH, a confirmé, mais non par écrit, qu’il soutenait lui aussi la revendication des avocats intervenants au titre de l’aide juridique, et des barreaux dans leur ensemble. Ces engagements ont autorisé l’assemblée générale des bâtonniers à décider, le 4 juin dernier, de suspendre le mouvement de grève entamé. Il s’agit d’une sage décision que, parmi d’autres, j’appelais de mes vœux. Il s’agit aussi, n’en doutez pas, d’une suspension vigilante dont les ministres et les membres du gouvernement ont été informés. Nous resterons en effet extrêmement attentifs aux décisions qui seront adoptées lors du conclave budgétaire qui se tiendra à la mi-juillet, et si nous devions constater que les mesures adoptées ne sont pas conformes aux engagements pris, non seulement de nouvelles actions seront envisagées et délibérées au sein de l’assemblée générale de l’OBFG, mais encore faudra-t-il relever, une nouvelle fois, que c’est la confiance dans l’Etat de droit et dans la parole de nos gouvernants qui en serait altérée. Je veux croire qu’une telle hypothèse n’est pas même envisageable. Je tiens enfin à vous remercier de la confiance dont vous m’avez témoigné lors des dernières élections de l’Ordre. Cette confiance m’engage totalement. Je souhaite à tous et à chacun un bel été et d’excellentes vacances. Je vous prie d’agréer, Madame le Bâtonnier, Messieurs les Bâtonniers, chers Confrères, l’assurance de mon entier dévouement. Le Bâtonnier de l’Ordre, Eric LEMMENS.